Attention : je suis amené à dévoiler dans les commentaires qui suivent une partie de l'intrigue. Lecture très vivement déconseillée à ceux qui souhaitent découvrir les ouvrages de Stanislas Lem ! La liste synthétique (qui ne dévoile pas les histoires) se trouve ici : Liste synthétique.
La toute première nouvelle de Lem que j'aie jamais lu... et
une façon élégante de rentrer dans l'univers de
l'écrivain polonais.
Il s'agit d'une histoire toute simple, présentée comme un
récit classique. Le lecteur voit rapidement où l'auteur
veut en venir et se laisse guider par une narration facile, très
« club des 5 », l'histoire d'un jeune
électronicien qui aide un drôle de type au service d'un
individu encore plus énigmatique. Et puis tout d'un coup le
récit bascule complètement. Lem nous offre une
envolée extraordinaire, au style inattendu, en contraste total
avec l'histoire qui jusque-là se déroulait plan-plan. On
ne peut qu'admirer la façon dont ce bouleversement est
amené, et remercier l'auteur pour ce moment magique où
l'on entrevoit l'infini. On l'aura compris, il faut lire "L'ami".
"L'ami" est disponible dans le bréviaire des robots.
Une anticipation fulgurante, un mystère implacable. Nouvelle tirée du recueil "Le Masque".
L'une des plus intelligentes nouvelles de Lem, mêlant des thèmes de différents horizons scientifiques pour asseoir la présentation de théories capitales de l'auteur polonais.
Une approche originale d'un phénomène extraordinaire. Nouvelle tirée du recueil "Le Bréviaire des Robots".
Une nouvelle sérieuse : un scientifique, interné en
asile, décrit l'expérience dont il est le seul survivant.
Un cheminement scientifique où l'homme tente de percer le
mystère des températures extrêmes, celle des
étoiles…
On notera que le titre de "Vérité"
n'est pas choisi par hasard. Icare est mort d'avoir voulu trop
approcher le soleil ; ici, c'est pour avoir recréé un
morceau de soleil sur Terre que l'expérience tourne au tragique.
La vérité des étoiles n'est-elle pas que l'homme,
loin d'être au centre de la création, ne reste qu'une
créature risible, ridiculement proche du zéro absolu ?